Situatioun an der Ukrain war de Sujet zu Bréissel

© MAEE
De Lëtzebuerger Ausseminister Jean Asselborn huet sech staark gemaach fir een internationaalt Spezialgeriicht wéinst de Krichsverbriechen.
Dat am Kontext vun der russescher Aggressioun.
Am Dossier Ukrain war et scho beim EU-Verdeedegungsconseil d’Decisioun, dass een der Ukrain massiv weider Munitioun besonnesch fir d’Artillerie wäert liwweren. Eng Decisioun, déi zu Bréissel vun der ukrainescher Vizepremierministesch begréisst gouf an déi och nach emol d’EU-Perspektiv vun der Ukrain ervirgestrach huet.
Et gouf zu Bréissel ënnert aneren iwwert méi global Themen wéi Kompetitivitéit vun der europäescher Wirtschaft, besonnesch um Niveau vun der europäescher Industriepolitik geschwat.
Ee wichtege Punkt betrëfft d’Energie-Versuergung.
Hei dat offiziellt Schreiwes:
Participation de Jean Asselborn à la réunion du Conseil « Affaires générales » de l'UE à Bruxelles (21.03.2023)
Communiqué par : ministère des Affaires étrangères et européennes
Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé à la réunion du Conseil « Affaires générales » de l'UE, qui s'est tenue le 21 mars 2023 à Bruxelles.
Après un échange de vues sur le rapport de synthèse de la Présidence sur les contributions du Conseil pour le Semestre européen 2023, les ministres chargés des Affaires européennes se sont penchés sur la préparation de la réunion du Conseil européen des 23 et 24 mars 2023.
Dans ce contexte, le ministre Asselborn a réitéré que la redevabilité pour tous les crimes internationaux commis en Ukraine reste une priorité pour le Luxembourg. La mise en place d'un centre international chargé des poursuites pour le crime d'agression contre l'Ukraine est une première étape concrète et visible, en attendant la mise en place d'un tribunal spécial.
S'agissant des questions liées à la compétitivité, au marché unique et à l'économie, qui figurent traditionnellement au centre des deliberations du Conseil européen de printemps, le ministre Asselborn a souligné que le marché unique doit être au cœur de la résilience économique de l'Union européenne, de son autonomie stratégique ouverte et de sa dimension sociale. De pair avec une politique commerciale robuste et ouverte, il doit être la pierre angulaire de la réponse de l'Union aux défis mondiaux liés à la compétitivité de notre industrie et en particulier de nos PME.
Regrettant que la fragmentation réglementaire continue toujours à entraîner des coûts rédhibitoires, qui nuisent particulièrement aux PME européennes, le ministre a mis en avant la nécessité d'avoir des règles basées sur les principes fondamentaux de l'harmonisation et de la reconnaissance mutuelle, qui respectent la dimension transfrontalière et l'interdépendance des économies européennes.
"Nous devons achever le marché intérieur pour créer les bases d'un véritable marché numérique unique et renforcer notre action environnementale, entre autres sur les énergies renouvelables et l'économie circulaire." a encore souligné le ministre Asselborn.
Dans le cadre des préparations du Conseil européen, le Luxembourg avait soumis, ensemble avec d'autres États membres, une série de propositions conjointes visant à approfondir le marché intérieur. Face aux multiples crises et en vue d'atteindre les objectifs ambitieux à long terme de l'Union, il a été rappelé dans ce contexte qu'un marché unique pleinement opérationnel pourra servir de bouclier efficace pour surmonter les chocs internes et externes. À cet égard, la politique industrielle et l'approfondissement du marché unique sont vus comme complémentaires et devraient aller de pair.
Par la suite, les ministres ont eu un échange de vues sur les relations entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. A cet égard, le Luxembourg a réitéré son plein soutien à la Commission et compte désormais sur la bonne mise en œuvre des accords conclus pour nous permettre d'aller de l'avant et construire une relation positive avec le Royaume-Uni.
Un déjeuner de travail avec la vice-Première ministre de l'Ukraine, Olha Stefanishyna, a été l'occasion d'avoir des échanges de vues sur les perspectives européennes de l'Ukraine et les réformes en vue de son rapprochement à l'UE.
Enfin, une discussion par pays sur la situation spécifique en matière d'État de droit dans le cadre du dialogue annuel sur l'État de droit a également figuré à l'ordre du jour. Dans ce contexte, le Luxembourg a salué le fait que les tous les États membres ont participé aux discussions spécifiques par pays dans le cadre d'un premier cycle d'échanges. Cet exercice encourage les États membres à poursuivre leurs efforts pour que les citoyens puissent bénéficier pleinement de leurs droits. Le Luxembourg a réitéré son attachement à la poursuite de ce dialogue et les échanges étroits avec la Commission européenne pour établir les rapports réguliers sur la situation de l'état de droit dans l'Union.