D’Kanner zu Lëtzebuerg fille sech éischter ëmsuergt wéi bedeelegt. Dat ass ee vun de Resultater vum éischte Kannerrapport, deen hei am Land vum Educatiounsministère, deen Unie vu Lëtzebuerg a vun Tübingen, wéi och dem Liser gemaach gouf. Dofir ass ganz allgemeng all Liewensberäich vu Kanner bis 12 Joer consideréiert ginn. Kanner vun 8 Joer u si selwer befrot ginn. Dat eng Kéier am Joer 2019 an eng zweet Kéier 2021. D’Pandemie war deemno net den Ulass vun der Etüd, mä huet se natierlech gepräägt.
Matbestëmmen ass zentral fir d’Wuelbefanne vun de Kanner, esou de Professer Sascha Neumann vun der Universitéit Tübingen. Hien huet d’Etüd mat zwou aneren Autorinnen ausgeschafft. Zu Lëtzebuerg hunn d’Kanner zwar uginn, dass si sech a Sécherheet fillen an dass sech gutt ëm si gekëmmert gëtt, bei der Bedeelegung am Alldag war d’Zoustëmmung awer méi geréng.
Besonnesch iwwerraschend wier et, dass dee Wäert mam Alter net klëmmt. Dass ee mat 12 Joer méi matbestëmmen dierf wéi mat 8 wier awer z’erwaarden. Zu Lëtzebuerg geet dee Wäert par contre zeréck.
Wat zum Beispill an Däitschland anescht ass.
E Resultat, dat deemno zu Lëtzebuerg nach kann ausgebaut ginn. Souwuel doheem, wéi och an der Schoul soll d’Matbestëmmung méi promouvéiert ginn.

D’Pandemie, déi genee an deen Zäitraum gefall ass, an deem d’Donnéeë gesammelt gi sinn, huet natierlech och en Impakt op d’Etüd gehat. Allgemeng hätt d’Zefriddenheet vun de Kanner net ofgeholl. Den Educatiounsminister Claude Meisch gesäit dat als Beweis, dass et richteg war, d’Schoulen an d’Maison-relaise sou wäit et méiglech war opzehalen. Am Ausland, wou dat net de Fall war, géing sech eventuell en anert Bild weisen, wat d’Zefriddenheet ugeet.
Kanner hätten am Froebou vun 2021 awer uginn, dass hir Eltere wéinst der Pandemie dacks méi ugespaant waren. Allgemeng sinn d’Kanner méi vun de soziale Konsequenzen, déi duerch d’Restriktioune provozéiert goufen, betraff gewiescht, wéi vun de Suergen ëm d’Gesondheet. Mee och, wann d’Zefriddenheet am grousse Ganzen awer net staark ofgeholl huet, hätt ee Verännerunge gemierkt.
Dat zum Beispill am Fräizäitverhale vun de Kanner, esou de Sascha Neumann, Mat-Auteur vun der Etüd. Kanner hunn hir Fräizäit méi mat soziale Medie verbruecht, wéi mat hire Frënn oder an engem Sportveräin. Et hätt een och bemierk, dass d’Kanner hir Frënn éischter online getraff hunn, wéi perséinlech. Den Educatiounsminister Claude Meisch huet nach ergänzt, dass et déi éischte Kéier zanter ganz Laangem war, dass d’Zuele vun den Aschreiwungen an de Museksschoulen net geklommen ass, mee stagnéiert.
Et hätt een och bemierkt, dass vill Kanner guer net méi an hire Veräin zeréckgaange sinn, dat wëll den Educatiounsministère mat enger neier Campagne elo änneren an zum Beispill d’Musekschoule promouvéieren.
All 5 Joer soll ee breet ugeluechte Rapport entstoen. An eenzele Punkte wéilt een och méi an de Fong goen. Zum Beispill, ob de Succès an der Schoul eng Relatioun mam Wuelbefanne vun de Kanner huet.

Présentation du premier «Kannerbericht» pour le Luxembourg (22.03.2022)
Communiqué par : ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse Le 22 mars 2022, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, et le professeur de l’Université de Tübingen, Sascha Neumann, ont présenté le premier Rapport national sur la situation des enfants au Luxembourg.
Le professeur Neumann est un des trois auteurs, ainsi que le coordinateur de ce premier Kannerbericht, fruit d’une coopération entre l’Université du Luxembourg, le Luxembourg Institute of Socio- Economic Research (LISER) et la Eberhard Karls Universität Tübingen (D).
Dans son introduction vidéo, le ministre Claude Meisch a souligné l’importance d’écouter les enfants: «Si nous voulons concevoir une politique pour les enfants, il est indispensable de leur donner la parole. Le ‘Kannerbericht’ est la voix des enfants au Luxembourg.»
Le Rapport national sur la situation des enfants au Luxembourg, tout comme de nombreuses autres enquêtes mandatées par le ministère, est une référence qui contribue à une politique éducative fondée sur les faits. Le rapport se base sur deux études complémentaires: une étude de l’uni.lu consacrée à la pratique dans les structures d’éducation non formelle et une enquête représentative du Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (LISER) au cours de laquelle les enfants ont été directement interrogés sur leur bien-être. Pour cette dernière, les mêmes enfants de 8, 10 et 12 ans ont été interrogés à deux reprises. Il s’agit de la première étude de cette envergure au Luxembourg. La première série de questions a été posée en 2019, avant la pandémie, et la seconde en 2021, pendant la pandémie, ce qui permet de comprendre les effets de la crise sanitaire sur le bien-être des enfants.
Au centre du Kannerbericht 2022 est placé le bien-être subjectif des enfants dans toutes les situations dans lesquelles ils évoluent et qui contribuent à leur développement: à l’école, dans les structures d’éducation et d’accueil, dans la famille, au cours des loisirs, etc. L’analyse porte sur la satisfaction des enfants par rapport à leur vie en général ou aux différents domaines de leur vie et quelles émotions et expériences, positives ou négatives, ils y associent.
Le bien-être global des enfants reste élevé au Luxembourg
2021 fut, après 2020, à nouveau une année qui a imposée de nombreuses restrictions aux enfants, liées à la pandémie de la COVID-19. Malgré cela, leur bien-être global subjectif reste stable. Le rapport constate que l’éducation non formelle (dans les crèches, maisons relais, etc.) et l’éducation formelle (à l’école) contribuent toutes deux au bien-être des enfants.
L’éducation non formelle joue un rôle important pour le bien-être des enfants
Le Kannerbericht souligne l’importance de l’éducation non formelle comme «espace d’expériences sociales» pour les enfants, un lieu où ils se rencontrent en dehors de la famille, lient des amitiés et font des expériences en groupe avec des camarades de leur âge. D’où l’importance de maintenir les ouvertes structures d’éducation pendant la pandémie, avec un fonctionnement le plus normal possible.
Ces dernières années, le gouvernement a initié des réformes d’envergure pour faciliter l’accès des enfants à l’éducation non formelle tout en améliorant la qualité des offres éducatives. Le programme d’éducation plurilingue et l’accueil partiellement gratuit pour les enfants de 1 à 4 ans ont hissé le Luxembourg parmi les pays où le système d’accueil de l’enfance et le système éducatif sont les plus abordables, en soulageant largement les familles financièrement.
Dans la continuité de ces efforts, à partir de la rentrée 2022, l’accueil et l’éducation des enfants scolarisés seront rendus partiellement gratuits.
Continuer à développer la participation des enfants
Une des conclusions du rapport est que la participation des enfants à la prise de décision et la connaissance des droits de l’enfant peuvent encore être améliorées.
La participation est un des principes pédagogiques forts ancrés dans le Cadre de référence national sur l’éducation non formelle des enfants et des jeunes introduit par la loi Jeunesse de 2016. Des échanges sont prévus dans les prochains mois avec les représentants du secteur de l’éducation non formelle pour réfléchir à de nouvelles pistes qui renforceront la participation des enfants et des jeunes. Des initiatives seront également prises au niveau communal qui pourront être étendues au plan national.
Les principales conclusions du Kannerbericht seront aussi présentées dans une version destinée aux enfants, afin de rendre le contenu du rapport accessible aux principaux intéressés. Les enfants seront ainsi sensibilisés à leurs droits et à la thématique du bien-être.
Des familles plus fortes
Le rapport confirme que la famille est un facteur important pour la satisfaction et le bien-être des enfants. C’est pourquoi il importe de continuer à soutenir et à soulager les familles.
Un projet phare dans ce contexte sont les Forums pour parents, qui verront bientôt le jour. Les parents y seront accueillis pour thématiser leurs questions et s’informer sur les aides auxquelles ils peuvent avoir recours. Cette offre est destinée à soutenir toutes les familles pour qu’elles puissent accompagner le mieux possible leurs enfants dans les différentes étapes de la vie. La situation familiale a un grand impact sur le bien-être des enfants.
Le bien-être reste au centre des études
Le Kannerbericht nous livre des données importantes et durables, qui pourront encore être analysées et comparées. Il serait par exemple intéressant de recouper les données concernant le bien-être avec celles concernant la réussite scolaire pour identifier d’éventuels liens de cause à effet.
Une étude supplémentaire, qui thématise elle aussi le bien-être des enfants, sera publiée dans les semaines à venir par l’Observatoire national de la qualité scolaire.