Le fait que de plus en plus de personnes consultent par exemple quotidiennement les réseaux sociaux pour s’informer, n’est pas la preuve que l’information reçue soit crédible à 100 %.

La diffusion de fausses nouvelles ne date pas d’aujourd’hui. Ce n’est pas seulement l’effet de l’éclosion de ces plateformes si la diffusion de fausses informations est devenue plus facile et donc plus dangereuse.

Bien s’informer est devenu un vrai défi pour ceux qui veulent encore garder un esprit libre. Le risque de manipulation et de désinformation est quotidien, que ce soit par les réseaux sociaux ou les médias concentrés aux mains de quelques magnats.

La confiance dans les médias baisse, mais « faute de grives, l’on continue à manger des merles ».
Un contrôle accru des réseaux sociaux est nécessaire. Ce qui est illégal hors ligne doit l’être aussi en ligne, voilà ce qu’a proposé le Parlement européen en 2023, lors de l’adoption du règlement sur les services numériques (DSA). Légalité et illégalité sont cependant des termes d’une valeur relative et subjective, ce qui est légal dans un pays, comme par exemple le droit à l’avortement ou l’aide à mourir en dignité, est illégal dans un autre pays de l’Union européenne des valeurs chrétiennes.

Vouloir garantir dans ces conditions une information objective et protéger les internautes de contenus haineux ou à intentions criminelles, devient un défi social majeur. Une démocratie saine ne peut pas s’appuyer sur une politique de désinformation et de manipulation !

Edouard Kutten