Faire passer les prétentions de D. Trump sur le Groenland pour des foutaises, c’est oublier que ce ne serait pas la première fois que les Etats-Unis d’Amérique achètent un territoire.

Pour réaliser ses desseins géopolitiques et mise sur l’exploitation de ressources naturelles tous les moyens sont bons.
En 1803, les Etats-Unis d’Amérique ont acquis la Louisiane à la faveur de négociations rapides et faciles avec la France napoléonienne. Napoléon I voulait se défaire d’une « possession » coûteuse à conserver et impossible à défendre. La population ne fut pas consultée, Napoléon I n’a jamais été un ami de la démocratie, il préférait appliquer le totalitarisme impérial. Les quelques 10.000 Indiens et 30.000 esclaves noirs ne comptaient pas. Les sénateurs blancs ayant signé la vente avec Napoléon savaient apprécier l’aubaine à leur façon. L’exploitation des indigènes allait prendre des proportions nationales.

Pour le Tsar Alexandre II le territoire de l’Alaska n’était plus financièrement intéressant. Dès les années 1850, le commerce de peaux de loutres de mer en plein déclin avait amené le régime du Tsar Alexandre II à penser à se débarrasser de cet « enclume ». Les Etats-Unis d’Amérique étaient preneurs, et pour Lincoln, Johnson & Co c’était l’occasion à saisir pour assouvir les besoins de grandeur de la nouvelle jeune nation nord-américaine.
Pour l’équivalent de 113 millions de dollars actuels, l’Amérique venait d’acquérir ce qui deviendra l’Etat le plus riche des Etats-Unis d’Amérique, rapportant des milliards en or, minerais et pétrole.

Avec ses propos sur l’achat de territoire supplémentaire Trump est donc resté « fidèle » à la tradition du conquérant américain.

Ceci prouve que les tsars, empereurs et rois disposaient à leur guise de terres qui, de droit naturel, ne leur appartenaient pas, en avaient fait leur propriété par un droit impérial, royal, ducal, etc. béni à la gloire de Dieu par la très sainte Eglise catholique et consœurs !
Edouard Kutten