« America is great again », clame D. Trump. Macron se voit de nouveau au Sommet de la diplomatie mondiale. Pour Merz, futur chancelier, l’Allemagne est de retour. Elle va remplir ses obligations en termes de défense, elle va renforcer sa compétitivité, tout comme l’Union européenne qui se dit prête à défier Trump.

Ce « triomphalisme » cache au fond une droitisation politique généralisée !

Merz veut mettre fin à l’immigration irrégulière, suspendre le regroupement familial et en finir avec la nationalisation au bout de seulement 3 ans d’existence en Allemagne.

Quant à l’Union européenne, la nouvelle médiatrice européenne, Teresa Anjinho, en présentant le dernier bilan annuel de celle qui l’a précédée, E. O’Reilly, a dû constater certains manquements.

Ainsi Frontex, l’agence européenne de contrôle des frontières continue-t-elle à mal s’acquitter de ses obligations de respect des droits humains. La transparence au sein de la Commission laisse à désirer. Elle devrait toujours être la règle si l’on ne veut pas perdre la confiance des citoyens. L’urgence de décider ne justifie pas que cela se fasse au détriment des droits fondamentaux et de la légalité.

Bref, le triomphalisme n’est pas de mise, un « retour sur scène » qui pose plus de questions qu’il ne donne de réponses !
Edouard Kutten