Réduction des réseaux bancaires

La clientèle habituelle n’est plus tellement prisée par les « bonnes banques » d’antan. En effet, le service au guichet, la gestion banale des comptes courants, d’épargne et d’assurance, qui dans le temps étaient les piliers des établissements, sont devenus encombrants en constituant un « fardeau administratif » trop coûteux.
Les fermetures d’agences vont s’accélérer et les réseaux se réorganiser pour redresser leur rentabilité. En Europe 40 % des agences ont déjà tiré le rideau (cf. Figaro-éco, 27.06.2025.)
Une stratégie qui devrait entraîner de nouvelles réductions de personnel dans la banque de détail. Il ne suffit pas, selon les experts, de réduire les coûts, il faut trouver les moyens de faire progresser les revenus, lire le bénéfice. Pour cela il faudra redéployer l’offre commerciale pour conquérir de nouveaux usagers, des particuliers riches et des entreprises en plein essor.
Bref, l’agence (bancaire) n’est plus le sujet principal des banques. Une démocratisation n’est pas à l’ordre du jour, le client « normal » devient un numéro géré par un ordinateur. Quant aux clients riches, ils auront toujours droit à un conseiller.
Le profond chamboulement du secteur bancaire au nom du profit n’est qu’à ses débuts ! Il ne faut pas oublier dans ce contexte que les indices bousiers n’ont cessé de progresser malgré les risques géopolitiques au Moyen-Orient. Les banques ne veulent pas rater le coche. Investir là où ça rapporte.
Une réorientation aux ordres des prédateurs politiques et économiques !
Edouard Kutten