Un slogan souvent employé dans les milieux politiques de l’Union européenne est celui de diminuer le recours au gaz naturel et de promouvoir le déploiement des énergies renouvelables. Mais que valent ces slogans en vérité ?

Chacun protège les intérêts éco-politiques de son pays. Ainsi le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, a-t-il fait savoir que l’argent public doit aller à l’industrie nucléaire et non aux énergies renouvelables (cf. Figaro-éco, 05.07.2025). Il ne faut pas perdre de vue que le nucléaire a une importance militaire que les énergies renouvelables n’ont pas !

Sans oublier que parfois l’emploi des énergies renouvelables n’a pas amené les résultats espérés. En Allemagne, par exemple, les éoliennes, célébrées comme salvatrices, ont provoqué la réouverture de centrales à charbon. Aux Pays-Bas, champion du monde en solaire en 2024, on a restreint le recours au gaz naturel provoquant par-là des problèmes de ravitaillement. L’électricité est devenue une « denrée rare » à tel point qu’il faut patienter avant d’être raccordé au courant.

La période de la canicule a de nouveau mis à jour les fractures sociales qui existent dans maints pays. Vivre dans des maisons en surchauffe à cause d’absence d’isolations et de climatisation, est le sort des plus démunis, sans oublier que l’électricité coûte de plus en plus cher.

L’éolienne et le solaire n’ont pas non plus fait baisser la facture d’électricité, au contraire. On aurait dû comprendre à temps que derrière les slogans écologiques se cachent de puissants intérêts industriels et financiers.

A la fin ce sont les consommateurs qui paient, que ce soit à travers la fiscalité ou par leurs factures d’énergie.

L’énergie électrique étant un produit de première nécessité devient un produit de luxe de moins en moins abordable pour tous. Un scandale politique et sociétal !

Edouard Kutten