Régence de mise !

Les réseaux sociaux ont « brillé » les derniers temps par leurs dérives en propagation de fausses nouvelles et surtout par la multiplication de publications de messages de haine en ligne.
Le 25 août 2023 le « Digital Services Act » (DSA) entrera en vigueur, il est censé remettre de l’ordre dans la désinvolture chaotique des plateformes numériques.
L’on est en fait confronté à un problème sociétal majeur. Il ne faut pas oublier que les plateformes numériques ne sont pas un fruit du hasard, elles ont été subventionnées, légalisées et promues par les milieux politiques et économiques les plus influents.
Le DSA obligera théoriquement à l’échelle des 27 pays de l’Union européenne à respecter les consignes destinées à empêcher la diffusion de propos et de produits illicites. Dans le cas contraire elles risquent des sanctions allant jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires, voire la suspension sur le continent européen.
Voilà la théorie, car les plateformes averties à temps n’ont pas envie de se laisser faire. L’on profite du sceau de la confidentialité ce qui explique les insuffisances de transparence. Un autre problème est constitué par la coopération à « géométrie variable » avec les autorités politiques au sein de l’Union européenne. L’un des secrets les mieux gardés des plateformes numériques concerne leur modération opérée par des humains.
Il y a donc beaucoup d’efforts à faire de la part des responsables des réseaux sociaux si ce règlement veut être crédible. Les dérogations spéciales temporaires déjà « prévues » en coulisse par les politiciens sont à déconseiller !
Edouard Kutten