En 2015 l’OMS avait classé le glyphosate, une substance active de plusieurs herbicides, dont le Roundup de Monsanto, comme cancérogène probable pour les humains, un classement très mal vu.

Des milliards de dollars et d’euros de profit étaient en jeu. Tout fut donc politiquement mis en œuvre au niveau de l’Union européenne pour prolonger l’utilisation du glyphosate.

La EFSA, autorité européenne de sécurité des aliments, indiqua en juillet de cette année qu’elle n’avait détecté rien qui puisse préoccuper les humains par l’usage du glyphosate.

En 2022 l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques) avait déjà refusé de classer le glyphosate comme cancérigène.

Avec autant « d’alliés », Ursula von der Leyen demanda à la Commission européenne de faire prolonger l’usage du glyphosate de 10 ans, c’est-à-dire jusqu’au 15 décembre 2033.

Après l’on verra, une chose est claire, lorsque politique et économie font partie commune, l’écologie est le grand perdant.

Quant à la santé des citoyens, elle n’est plus prioritaire dès lors que des intérêts financiers sont en jeu !

Edouard Kutten