Au lieu de se projeter dans la « grande Union européenne », allant de Lisbonne à Lougansk, il vaudrait mieux que les politiques s’investissent dans l’Union européenne actuelle.

Le social est délaissé et le risque de pauvreté s’accroît. Le Luxembourg se vantant d’être un des pays les plus riches de l’Union européenne ne fait pas exception à ce développement. Avec 19,4 % de personnes vivant dans le risque de pauvreté, il se trouve légèrement en-dessous de la moyenne. En 2015 on notait 18,4 %, c’est-à-dire il y a eu un accroissement du risque de pauvreté.

Surtout les jeunes sont exposés à ce risque et avec 27 % la cote est plus élevée que la moyenne européenne, selon Eurostat.

Dans bon nombre de pays la lutte contre la pauvreté au quotidien a été déléguée à des ONG. Dans la France du CAC40 les « restos du cœur » redoutent un deuxième hiver d’inflation et d’éventuelles restrictions à l’accès à l’aide alimentaire. Le « secours populaire » fait un constat analogue, rien que depuis le début de l’année 2023 il est confronté à une augmentation de 10 % des demandeurs d’aide alimentaire.

Les millionnaires du CAC40 continuent à s’enrichir chaque jour et au Luxembourg les banques y implantées notent une augmentation du profit de 43 %.

Alors, de quoi se plaint-on !

La preuve est faite, s’investir dans le social ne rapporte rien. La dégringolade sociale est programmée !

Edouard Kutten