Dans de nombreux pays de l’Union européenne, dont la France et la Belgique, le milieu universitaire est inquiet. L’on doit constater que le niveau des élèves en première année universitaire ne cesse de baisser.

En d’autres mots, l’on s’est fait rattraper par la réalité qui montre que les super taux de réussite au bac (96 % à 98 %) dans quelques pays ne sont qu’un mirage !

En Belgique, où de nouvelles balises introduites en 2022-2023 obligent les élèves à réussir tous leurs cours pour pouvoir s’inscrire en deuxième année, 52 % des unités d’enseignement seulement ont été réussies. Ces résultats sont inquiétants si l’on sait que la réussite est fixée à 10/20. Le strict minimum, l’on réussit en possédant 50 % des connaissances requises et ceci jusqu’au Master.

Un autre phénomène qui préoccupe est celui des « étudiants fantômes ». Leur nombre va en s’accroissant, en Belgique wallonne on parle de 28 % dans le milieu universitaire public. Ils payent leur minerval, mais ne se présentent que rarement à un test.

Un phénomène sociétal car, selon un orgueil de caste préexistant, il vaut mieux être « étudiant fantôme » à l’université qu’apprenti dans l’artisanat, par exemple.

Préoccupant !

Edouard Kutten