« Flexi-jobbing »

Les « flexi-jobs » continuent à avoir la cote sur le marché de l’emploi dans beaucoup de pays. Ces emplois complémentaires et partiellement défiscalisés font le « bonheur » des patrons et celui des employés.
De nouveaux débouchés vont s’ajouter aux secteurs traditionnels que sont le commerce de détail, les services de santé et d’entretien. Cependant certains voient avec méfiance la garderie d’enfants qui va s’ajouter, ainsi que le transport en bus. Cela fait un bout de temps qu’on a préparé en coulisses l’entrée de « flexi-jobs » pour des chauffeurs à la demande des grandes firmes privées de bus.
Cet encadrement politique et législatif des « flexi-jobs » est bien la preuve qu’il s’agit d’un côté d’amener les gens à travailler plus longtemps et de l’autre la libéralisation à moyen terme du marché de l’emploi.
Cette évolution finira par sous-miner le pouvoir syndical. Le patronat sera maître à bord du « flexi-jobbing ».
Le social sera le grand perdant !
Edouard Kutten