Faute d’arguments et d’alternatives politiques crédibles. Macron a choisi le « chouchou » de l’opinion publique médiatique pour occuper le poste de Premier ministre.

La mission de G. Attal ne s’annonce pas plus facile pour autant car il ne dispose pas non plus d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Le « 49.3 » est toujours à portée de main.

En nommant Attal, Macron a voulu « détrôner » Edouard Philippe au classement des politiques préférés des Français. Attal a eu comme tâche de préparer les élections européennes qui devraient servir de rebond au parti de Macron.

Les chantiers des retraites et celui de l’immigration sont toujours présents. Attal tentera cependant d’offrir le moins d’angles d’attaques possibles à ses adversaires.

Il sait qu’il n’y aura pas de consensus sur l’épineux sujet de « la fin de vie ». La droite traditionnelle veillera au grain. Attal ne va pas risquer son avenir politique en voulant forcer le passage de ce projet de loi.

Les Français moins aisés continueront « d’aller mourir » en Belgique, les plus riches choisiront la Suisse pour une « mort digne et respectueuse de leur dernière volonté ».

L’honneur de la France « croyante » sera sauf, la laïcité sera bafouée une fois de plus.

Tel le veut l’emprise du religieux sur le politique, et « l’élève jésuite » Macron n’échappe pas à cette règle, car les valeurs chrétiennes seront plus que jamais déterminantes aux élections européennes !

Edouard Kutten