Le surtourisme et la surconsommation continueront en 2024 à établir des records. L’on s’attend à plus de 5 milliards de voyageurs qui partiront en avion et ceci malgré l’augmentation des taxes et des prix de vol. L’on veut s’envoler à n’importe quel prix. Les psychologues attribuent cette « rage de voyager » à une réaction à la crise du Covid.

N’empêche que les gens n’intègrent pas les conséquences de leur comportement sur le bien commun !

Il faut constater qu’il n’y a pas de coopération entre pays riches, pauvres et émergents. De nos jours un Américain du Nord émet autour de 18 tonnes de CO2 par an, contre 100 kg pour un habitant de la République démocratique du Congo, par exemple. Le changement climatique est aussi partiellement dû à la défaillance de la démocratie des marchés et à l’assujettissement aux règles du capitalisme.

Le « Green Deal », plan visant à faire de l’Europe le premier continent neutre sur le plan climatique, c’est-à-dire avec des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles d’ici à 2050, est resté lettre morte. On a continué sans intégrer l’aspect social sur les modèles économiques en cours depuis 70 ans qui ont fait le bonheur des fortunés.

L’urgence climatique n’est apparemment qu’un slogan politicien. Il faudra donc continuer à vivre plusieurs décennies encore à hauts risques climatiques et environnementaux !
Edouard Kutten