Lors de périodes électorales le mot « peuple » est dans la bouche de tous les politiciens, qu’ils soient de droite, de gauche, voire d’extrême-droite. Tout le monde veut défendre les intérêts du « peuple ». Mais c’est quoi le « peuple »?

Tous les habitants en font-ils partie, ou seulement l’ensemble des citoyens profitant des droits de citoyens accordés ? Quant à la « plèbe », un terme péjoratif dans le vocabulaire politicien actuel, il s’agit du peuple qui s’oppose aux élites, elle est devenue l’enjeu des faiseurs d’opinion médiatiques.

La démocratie occidentale a raté le coche en acceptant une instrumentalisation politique qui exige qu’il faut être « digne » d’appartenir au « peuple des citoyens ». Cela passe par une assimilation imposée qui touche à la morale, au culturel, au mode de vie.

Dans une Union européenne aux valeurs chrétiennes, l’assimilation a un caractère dictatorial.
Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, si souvent scandé au cours de l’Histoire, est devenu de nos jours un « nœud gordien ». Le grand capital, la Sainte Eglise et la politique politicienne veilleront à ce que la « décolonisation » des anciennes colonies se fasse sous « bon contrôle ».

Le droit du « peuple » et « des peuples » à disposer d’eux-mêmes n’est pas programmé, ni dans les pays colonisés, ni dans les pays colonisateurs !

Edouard Kutten