Les partis d’extrême-droite, quelle que soit leur nomination, ont progressé lors des dernières élections aussi bien nationales qu’européennes.

Or partout l’on se félicite « en haut lieu » d’avoir réussi à éviter le « pire ». A se demander ce que cela signifie, étant donné que dans quelques pays de l’Union européenne l’extrême-droite participe déjà au pouvoir politique.

Nul ne s’est pourtant intéressé aux conséquences de ce jeu politicien de l’acceptance de l’extrême-droite sur le quotidien des citoyens. Les partis d’extrême-droite sont officiellement conformes aux constitutions des pays en question et donc de par-là égaux aux autres partis. En les « intégrant » l’on espère en avoir un meilleur contrôle. Un jeu de poker.

« SOS racisme international » a constaté que par exemple lors des élections européennes, le succès des partis d’extrême-droite s’est fait ressentir. Attaques verbales, attaques physiques et attaques par réseaux sociaux se sont multipliées. La banalisation des discours xénophobes des politiciens lors de ces élections a eu des conséquences au niveau de l’Union européenne où les actions racistes et la violence ont « explosé ».

Des gens qui n’osaient pas exprimer leurs « idées extrémistes » de droite le font aujourd’hui avec une certaine assurance puisqu’ils peuvent se référer à des propos publics et politiques tenus par des élus au niveau national, voire européen.

Sans un sursaut et une résistance à la hauteur de l’intensité des idéologies d’extrême-droite, l’augmentation des actes racistes continuera.

Plus qu’un défi sociétal … une urgence politique et citoyenne !

Edouard Kutten