Les inondations meurtrières à Valence devraient avoir rappelé à quel point les pays, malgré leur emphase technologique et leurs moyens surpuissants, restent fragiles face au changement climatique.

Il va sans dire que l’on a oublié de réfléchir à la façon de mieux concevoir les villes, les cités et les paysages. Or cela ne fait toujours pas partie des priorités politiques et économiques dans beaucoup de pays car ce sont des investissements qui ne rapportent pas gros, alors que le profit reste prioritaire.

Ainsi on constate une hausse de la production fossile de par le monde. Il est intéressant de voir que les Emirats arabes unis, organisateur de la COP l’an dernier, en font partie. L’on se rappelle les belles paroles avant et après cette COP28 en 2023. La COP29 aura lieu au Azerbaïdjan au mois de novembre de cette année. Les beaux discours sont déjà préparés, n’empêche que l’Azerbaïdjan prévoit, en imitant les Emirats arabes unis, d’augmenter sa production d’énergies fossiles de 32 %. Selon l’ONG Oil Change International (Belga), le Brésil, futur « pays hôte » de la COP30, en fera de même !

Or l’urgence d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre s’impose. Hélas, l’intérêt politique pour la question environnementale et climatique n’est que sporadique, lorsque les intérêts politico-économiques l’exigent.

Aux populations il ne reste donc qu’une chose à faire, se préparer à ce que ce genre d’événements se répète.

La politique des COPs empêche le grand déclic environnemental, car elle sert d’alibi et cache les vraies intentions des pays pollueurs !
Edouard Kutten