La manipulation médiatique connaît à la période de Noël ses « moments de gloire », Il s’agit de montrer un monde idyllique dont la principale préoccupation est de préparer festivement les fêtes de fin d’année et de combler toutes les attentes concernant les cadeaux, la décoration, le menu, etc.

Même les banques jouent le jeu en accordant des prêts de circonstances à court terme !

La réalité au quotidien est par contre devenue dans beaucoup de pays de l’Union européenne très pesante, le Luxembourg ne fait pas exception. « Être à découvert » à la fin du mois n’est plus une exception. En France, par exemple, une étude de Buzzpress, faite au début de décembre 2024, démontre qu’environ 25 % des salariés finissent chaque mois « à découvert ». 39 % envisagent de demander un acompte en janvier pour ne pas être « en rouge » très tôt dans le mois suivant les fêtes de fin d’année. « Jouer au Père Noël » a son prix !

Chaque année l’intox pratiquée par les médias autour de ces journées de fête à caractère religieux commercialisé font de nouvelles victimes de cette surconsommation. Les crédits coûteux à la consommation prolifèrent. L’on se retrouve dans une société de consommation du découvert, de l’emprunt et de l’acompte. C’est de cette façon que l’on ne risque pas de « révolution sociétale », c’est déjà ça … .
Cela n’empêche pas que les dérives des finances publiques continuent allègrement. Sauf que ces « finances publiques » ne profitent pas à la population, mais à une élite économique et politicienne. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a alerté sur ces dérives financières. Selon lui (cf. Figaro-éco, 17.12.2024), les intérêts à payer sur la dette publique vont dépasser le budget de l’Education nationale en France en 2025.

La France « à découvert » pendant des années déjà, préfère néanmoins investir dans l’armement et pas dans l’enseignement public et le social.

Du sarcasme politicien, car les payeurs d’impôts sont toujours les mêmes et ils n’ont aucune influence sur ce qu’il advient de leur « contribution » fiscale.

Sans commentaire !