« Être écolo » est devenu le slogan le plus médiatisé. Il n’y a aucun politicien qui oserait ne pas l’être. Entre manipulation médiatique, charlatanisme politicien et réalité, il y a un monde, celui de la pollution !

Ainsi tous les politiciens s’accordent-ils sur les enjeux des COP. Mais il faut constater que la politique a du mal à suivre. Les enjeux sont très importants quand on parle du financement et l’Accord de Paris ne fait plus l’unanimité quant à son application. Il y a une certaine lassitude, voire un climato-scepticisme qui commence à se faire sentir. On retarde toujours de plus en plus l’objectif 0 émission nette.

Les compagnies aériennes en donnent le meilleur exemple. La livraison d’avions neufs moins émetteurs en CO2 a pris du retard, comme par hasard. Quant à l’utilisation de carburants d’aviation durables (SAF), elle est très controversée.

Cela n’empêche pas les compagnies aériennes de faire des bénéfices, au niveau mondial ils devraient culminer à 34,8 milliards d’euros. L’on compte transporter 5,2 milliards de passagers en 2025, un record. Les ONG y voient un grand danger pour l’environnement car les émissions en carbone vont encore s’accentuer.

Mais les bénéfices engendrés font disparaître les scrupules. Il vaut mieux avoir des avions qui polluent et qui font des bénéfices que des trains salubres mais déficitaires, telle est la maxime de certains économistes.