Nëmmen e "Gaardenhäischen"?

"Monsieur le Bourgmestre" ass dëse Lieserbréif iwwerschriwwen.
Monsieur le Bourgmestre, Étant donné que vous -représentantélu et légitimé - n’avez pas jugé utile de répondre aux multiples doléances que j’avais l’honneur de soumettre à votre Administration, je me permets, par le biais et la permission de la presse écrite, de les rendre public, aux fins d’obtenir enfin satisfaction.
Depuis l’introduction de plusieurs requêtes écrites (demande d’autorisation de construire du 15.01.2009) je suis toujours en attente de vos “nouvelles”!
En exprimant mon désarroi avec beaucoup d’amertume et de détresse, permettez-moi de rappeler les propos de votre prédécesseur, l’honorable député-maire, M. Nicolas Strotz qui soulignait la qualité principale d‘un bon bourgmestre dans une interview accordée il y à belle lurette à “Le Quotidien” :
“Il faut d’abord avoir un caractère ouvert, aller à la rencontre de la population. Il faut avoir un sens aigu du consensus”.
“Il faut tout faire pour maintenir une certaine ambiance dans la Commune, il faut s’impliquer totalement dans la vie du village”!
Cela dit et en me référant à l’article 6, alinéa 1, des droits de l’Homme: “Toute personne a droit à que sa cause soit entendue équitablement, publiquement dans un délai raisonnable”.
Article 25, alinéa 1 : “Toute personne a droit à un niveau de vie garantissant santé et bien-être de lui-même, autant que de sa famille, inclus sécurité, aide, service sociale et habitation, etc. etc. - je me vois dans l’obligation d’en revenir publiquement au contenu de ma requête du 13.05.2009, à votre enseigne:
Les années se suivent et se ressemblent,
Dans le contexte de mon “installation” dans votre Commune, début 1990, je me permets de vous écrire et de solliciter votre aide et influence en ce qui concerne une pléiade de problèmes relatifs à ma propriété et j’ose espérer que vous saurez me soutenir dans ce qu’on appelle “bonne collaboration” entre voisins, administrations et humbles petits contribuables.
Lors des périodes de fortes pluies et d’orages violents ma propriété subit des dégats considérables au grenier, aux fondations, aux murs intérieurs et extérieurs!
Provenant des vignobles, des masses d’eau et des tonnes de terre font des dommages allant en s’aggravant à longueur d’année!
En février 1996 déjà, j’avais l’idée malencontreuse de creuser un fossé à coté de la maison aux fins de “guider” les eaux considérables via un tuyau de drainage dans la canalisation communale du coté de la rue de Remich.
Cela faisant je me suis mis en mal avec les propriétaires des terrains latéraux, étant donné que j’avais ômi de leur en demander la permission.
Dans ce contexte et suite aux altercations entre “voisins“, il faut signaler que j’ai pris soin, sans tarder, de remettre le terrain dans son état antérieur.
Toujours est-il que l’humidité et l’eau continuent d’entrer un peu partout en “lavant” litéralement fondations et murs, de sorte que des fissures, serail-il à l’extérieur ou à l’intérieur, sont à constater !
Tout en soulignant mon désarroi et ma détresse en ce qui concerne tous mes problèmes relatifs à la propriété dont question, je me vois dans l’obligation de vous signaler ce qui suit:
Des rénovations s’imposent de manière de plus en plus urgente et contraignante!
Les documents initialementexigés (1 extrait cadastral, 2 plans de construction) sont en vos mains depuis le 15 janvier 2009!
Quoique tout document fut certifié et signé mi-avril 2009, et par un ingénieur diplomé, et un architecte-membre de l’OAI, votre Administration, via Secrétariat Communal, refuse obstinément(après cinq mois passés j‘attends toujours!) une autorisation de bâtir, dont l’urgence ne peut vous laisser indifférent !!
En humble petit contribuable, ombre insignifiante, j‘ose imaginer qu‘il existe dans notre „microcosme“, des légitimés prenant soin de décréter la responsabilité personnelle de quelques employés dont l‘incompétence rime avec ignorance, et de rappeler à l‘ordre quelques „élitaires“, rendant des décisions arbitraires et contraire à tout bon sens! Au lieu d‘exercer à merveille „l‘arrogance du pouvoir“, au lieu d‘être répressive et inconsciente - le crédo logique de toute administration et de toute autorité:
„soutenir et encourager tout citoyen prenant soin de sa famille, de ses biens et de sa demeure „ est d‘une évidence aussi banale que simple!
Veuillez recevoir, Monsieur le Bourgmestre, l’expression de mes sentiments distingués.
P.S. : M. le Bourgmestre, étant donné que votre Administration, tout autant que le législateur, en soulignant avec insolence l‘indispensabilité et l‘importance d‘un certificat de l‘OAI (ordre des architectes et des ingénieurs-conseils) la logique nous amène d‘admettre que ces „institutions“ semblent, de loin, attacher beaucoup plus de préoccupation et de préservation à l‘article 5 de la loi du 13.12.1989 (le certificat y relatif vous parviendra dans un avenir très rapproché!) qu‘à la sécurité et le bien-être de tout citoyen ou, dans le cas présenté, du soussigné et de sa famille! Cela dit, la vérité m’oblige de signaler que je viens d’atteindre un point de rupture véritable du coté financier, tout autant que du point de vue santé et - comme réflexe de legitime défense - j’ai introduit une lettre de doléances auprès du Médiateur du Grand-Duché, et je me réserve le droit de porter plainte pour „non-assistance à personne en danger„!
Georges Schranz
Strassen
le 04.10.2019
P.S. 2 : La demande d’autorisation de Janv. 2009 est toujours en attente d’une quelconque réponse!