Only a dream

L’on se souvient qu’aux Etats-Unis d’Amérique les démocrates ont refusé de voter le budget présenté par G.W. Bush ...
... en lui reprochant de trop faire pour les riches et les grandes entreprises.
Quand le candidat démocrate Bernie Sanders a, lors de sa campagne actuelle, préconisé un impôt sur la grosse fortune, il a semé la consternation dans l’establishment du Parti démocratique qui compte dans ses rangs des milliardaires connus, comme Obama, Clinton & Co.
Par ses déclarations trop « social-démocrates » Sanders est devenu un candidat « dangereux ». Un modéré ferait mieux l’affaire.
Et en haut lieu du Parti des démocrates l’on sait que le meilleur moyen pour se débarrasser d’un adversaire en milieu politique est de le faire « abattre » médiatiquement.
C’est ce qui fut fait. Le Washington Post, « journal pro démocrate », venait à la charge, de même que le New York Times, et Hillary Clinton confia au « Hollywood Reporter » (cf. 21.01.2020) qu’elle ferait tout pour s’opposer à l’investiture de Sanders.
Le plus grand adversaire de Bernie Sanders est sans doute « l’élite démocrate » et ses relais médiatiques. Il vaut apparemment mieux que les idées de Sanders restent « a dream ».
Lorsque 2.000 milliards de dollars sont mobilisés, les rêves ne sont plus permis, il faut en tant que « bon politicien » être au bon endroit, du « bon côté », au bon moment !
Edouard Kutten