Contrariant …!

Le lobby de l‘énergie nucléaire devrait être comblé, car l’industrie nucléaire connaît une renaissance surprenante. Selon « World Nuclear Fuel Report », la consommation mondiale d’uranium devrait passer de 67.000 tonnes (2024) à plus de 150.000 tonnes en 2040.
La consommation d’uranium en hausse s’explique par le boom de l’intelligence artificielle et la transition énergétique actuelle dans la construction des voitures, pompes à chaleur, etc. qui impliquent une consommation accrue d’électricité.
Il ne faut pas oublier que 90 % du parc nucléaire européen est plus vieux que 35 ans et qu’il faudra penser à les remplacer. La « durée de vie » d’une centrale est de 60 ans maximum, à l’exception des Etats-Unis d’Amérique où certains réacteurs sont autorisés à « fonctionner » pendant 80 ans défrayant toute règle de sécurité.
Mais le vrai problème est tout autre. Il y a un écart important entre offre et demande au niveau mondial d’uranium naturel.
Au fond, une « aubaine » pour les investisseurs dans des mines d’uranium. Or les mines d’uranium sont essentiellement localisées dans quelques pays tels que l’Australie, le Canada, mais surtout le Kazakhstan, la Namibie et l’Ouzbékistan.
Et c’est là que le bât blesse ! Le lobby nucléaire européen n’a pas de ressources d’uranium sur le territoire européen.
Une relance de l’industrie nucléaire qui s’avère coûteuse et pas assurée !
Edouard Kutten