Am franséischen Atomkraaftwierk no un der Lëtzebuerger Grenz koum et elo zu engem zweete Virfall bannent just engem Mount.

Aktuell ginn Antretiensaarbechten am Wierk duerchgeféiert an dobäi soll elo e Mataarbechter erhéichter radioaktiver Stralung ausgesat gewiescht sinn.

Wéi de franséische Bedreiwer EDF mellt, hätt de betraffene Mann an der Nuecht vum 9. op den 10. Juni Bläimatte an der Unité 3 gesat a wier dobäi kontaminéiert ginn. Am Gesiicht wiere radioaktiv Partikele festgestallt ginn. De Cattenom-Mataarbechter hätt dës direkt vun enger speziell forméierter Persoun ewechgeholl kritt a wier dono fir weider medezinesch Tester an den eegene medezinesche Service komm. Hie gëtt an den nächste Méint iwwerwaacht.

Et hätt sech hei ëm een Eenzelfall gehandelt, ëm eng sougenannte "punktuell Kontaminatioun". Keen anere Mataarbechter wier a Gefor gewiescht an de Virfall gouf als Stuf 2 ageschat. Et ginn der 7 op der Skala bei Virfäll am Atomkraaftwierk.

Schreiwes vun EDF

Contamination corporelle externe d’un intervenant ayant entrainé une exposition radiologique « dose peau » supérieure à la limite réglementaire annuelle
Publié le 13/06/2025

Dans la nuit du 9 au 10 juin 2025, un intervenant de la centrale de Cattenom a réalisé des activités de logistique (pose de matelas de plomb) dans le bâtiment réacteur de l’unité de production n°3, actuellement à l’arrêt pour maintenance. Lors des contrôles systématiques à la sortie du bâtiment réacteur, première barrière de contrôles avant ceux qui permettent de sortir de la zone contrôlée, une contamination externe a été détectée au niveau du visage de l’intervenant. La particule radioactive a rapidement été retirée par une personne compétente. 

Le salarié a ensuite été pris en charge par le service médical de la centrale, pour réaliser des contrôles complémentaires selon les procédures usuelles. 

L’exposition du salarié est calculée à partir du niveau de radioactivité de la particule présente sur la peau (activité) et du temps durant lequel cette particule a exposé effectivement le salarié.

Le calcul de l’exposition conduit ainsi à un dépassement de la limite réglementaire annuelle dite « dose peau » fixée à 500 millisieverts.

Pour les salariés susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants lors de leur activité professionnelle, les limites réglementaires annuelles de doses sont, pour 12 mois consécutifs, de 20 millisieverts pour le corps entier et de 500 millisieverts pour une surface de 1 cm2 de peau.

Comme cela est le cas lorsqu’un seuil réglementaire est atteint, le salarié bénéficiera sur les prochains mois, par précaution, d’un suivi médical adapté.

La zone dans laquelle le salarié est intervenu a été contrôlée par le service prévention des risques  qui n’a pas détecté de trace de contamination particulière : l’origine de l’événement est donc une contamination ponctuelle. Aucun autre salarié présent au même moment dans le bâtiment réacteur n’a été détecté contaminé par les portiques de contrôles lors de leur sortie de la zone nucléaire.

La direction de la centrale de Cattenom a déclaré cet évènement le 11 juin 2025 à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection, comme un évènement significatif radioprotection de niveau 2 (incident) de l’échelle INES qui en compte 7, du fait du dépassement de la limite réglementaire annuelle pour la dose peau.