Op der Weltklimakonferenz a Brasilien konnt bis e Freideg den Owend nach keen Accord fonnt ginn. Deemno geet d'COP30 a Brasilien an d'Verlängerung. 

Déi ronn 200 Staate si sech net eens iwwert e Plang, fir aus de fossillen Energien, der Kuel an dem Gas erauszeklammen. Besonnesch bei deene Länner, déi vill Sue mat Pëtrol verdéngen, gëtt et nach heftege Géigewand. 
Den Text, deen den Ament virläit, gëtt vu ville Staaten a vun der EU als ze schwaach kritiséiert. Déi enthale Mesuren an Ziler a Saache Klimafinanzéierung a Reduktioun vun Zäregasemissiounen géifen net duergoen. De Begrëff "fossil" wier op kenger säit vum Text ze fannen. Den EU-Klimakommissär Hoekstra huet dat als inakzeptabel bezeechent. A gewarnt, dass ee riskéiere géif, keen Accord ze fannen. Aktuell steet vëllegen op, wéini a mat wat fir engem Accord d'COP30 op en Enn geet.

An engem Communiqué deelt de Lëtzebuerger Ëmweltministère mat, dass ee sech op der COP30 mat enger Rei Staaten zesummegedoen huet, fir eng "organiséiert a pragmatesch Sortie aus de fossillen Energien". Ënnert de Partner sinn d'Belsch, Holland an Däitschland esou wéi och ënnert anerem Südkorea, Japan, Kanada a Mexiko.

Lëtzebuerg ass jo op der Weltklimakonferenz duerch den Ëmweltminister Serge Wilmes vertrueden.

Obwuel den Ausgang vun dëser Weltklimakonferenz nach op steet, wier d'Schafe vun engem "gëeenten internationale Block fir de fossillen Energien en Enn ze setzen" e wichtege Schrëtt, esou ass et nach am Communiqué ze liesen.

RTL

(de g. à dr.) Serge Wilmes, ministre de l'Environnement, du Climat et de la Biodiversité; Sophie Hermans, ministre de la Politique climatique et de la Croissance verte; Jean-Luc Crucke, ministre de la Mobilité, du Climat et de la Transition environnementale / © Ministère de l'Environnement, du Climat et de la Biodiversité

Zanter 2003 ass keng Weltklimakonferenz méi pünktlech op en Enn gaangen.

Iwwerdeems hu sech d'Tierkei an Australien beim Opdeele vun den Aufgabe bei der Organisatioun vun der nächster Weltklimakonferenz (COP31) gëeenegt. Deemno ginn d'Verhandlungen, déi zwou Wochen dauere sollen, zu Antalya an der Tierkei duerchgefouert. De Virsëtz vun de Verhandlungen huet awer Australien.

Hei fannt Dir d'Schreiwes vum Gouvernement

Déclaration historique à la COP30 à Belém: une sortie organisée et pragmatique des énergies fossiles «The Right of Pragmatism» 
Communiqué par : ministère de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité 
 
Après le retour au calme consécutif à l’incendie qui a brièvement touché le centre de convention de la COP30, la Colombie a créé l’événement ce 21 novembre 2025 en annonçant, lors d’une conférence de presse dans une salle comble à l’ambiance surchauffée, que plus de 80 pays avaient officiellement rejoint l’initiative qu’elle avait lancée en ouverture de la COP.

Une initiative mondiale pour tourner la page du fossile. L’initiative colombienne vise à inscrire, dans un cadre multilatéral concret, une sortie progressive, irréversible et juste des énergies fossiles, avec notamment :

  • un calendrier coordonné de réduction de la production et de la consommation de charbon, pétrole et gaz,
  • des mécanismes d'investissements dédiés aux énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique et à la transition des filières industrielles,
  • un suivi annuel transparent dans le cadre des COP.

Parmi les pays ayant rallié ce pacte figurent notamment le Mexique, le Canada, l’Espagne, l’Allemagne, le Kenya, le Japon, la Corée du Sud, ainsi que la plupart des membres de l’Union européenne.

Le Benelux avait rejoint rapidement l’accord, fidèle à son rôle historique de laboratoire politique européen.

Belgique, Jean-Luc CRUCKE, Ministre de la mobilité, du climat et de la transition environnementale chargé du développement durable : « Cette déclaration n’est pas idéologique : elle est réaliste, économique et stratégique. Le monde change – nos politiques doivent suivre. L’avenir sera neutre en carbone ou ne sera pas. Mais nous veillerons dans le même temps à ce que cette transition soit juste, notamment pour nos ménages et nos entreprises les plus exposées. »

Pays-Bas, Sophie Hermans, Ministre du climat et de la croissance verte : « Il y a une opportunité claire pour faire le phasage des énergies fossiles et maintenant est le temps pour capitaliser sur ceci. Nous devons commencer à matérialiser comment ce phasage pourrait être implémenté. Et commencer une feuille de route claire qui permettra d’introduire du neuf et d’éliminer l’ancien »

Luxembourg, Serge Wilmes, Ministre : « Nous devons combler le déficit d’émissions par une contribution déterminée au niveau national (CDN) ambitieuse. Cette réponse doit notamment viser à accélérer la sortie des énergies fossiles. La Justice Sociale soit être l’un des piliers de cette transition. Le Luxembourg soutient fermement l’idée d’une feuille de route pour la sortie des énergies fossiles »

Une transition engagée mais équitable
Si la vision est ambitieuse, les pays du Benelux soulignent également l’importance d’un phasage réaliste et socialement responsable.

Un rendez-vous international majeur dès 2026
Les Pays-Bas co-organiseront en avril 2026, aux côtés de la Colombie, la première Conférence internationale destinée au phasage de la sortie des énergies fossiles.

Si l’issue finale de la COP30 n’est pas encore connue, les délégations du Benelux, toujours à Belém ce soir, forts de leur alliance et de son poids diplomatique historique, restent pleinement mobilisées pour obtenir un accord ambitieux : sur la sortie des énergies fossiles, mais aussi sur la déforestation et la verdurisation des flux financiers.

Quoi qu’il advienne du texte final, la création d’un bloc international uni autour de la fin programmée des énergies fossiles constitue déjà une avancée majeure et la preuve que le multilatéralisme reste vivant, utile et capable de peser sur l’histoire.