D’Gesondheetsministesch an d’Presse kruten e Mëttwoch eng Féierung duerch d’Reim vum Centre médico-social, do, wou d'Flüchtlinge medezinesch ginn.

Si si ganz dacks traumatiséiert, krank oder schwaach. D’Flüchtlingen déi iwwert d’Mëttelmier an Europa ukommen, an och zu Lëtzebuerg,  sollen dowéinst medezinesch ënnersicht ginn. Hei am Land këmmert sech d'Ligue médico-social an d’Inspection sanitaire dorëms, a Cooperatioun mam OLAI. 50 Leit kënnen pro Woch kontrolléiert ginn. Am Mount also 200. Ma déi Doubel Unzuel vu Leit kéint mat den aktuellen Kapazitéiten medezinesch versuergt ginn.

D’Gesondheetsministesch Lydia Mutsch krut e Mëttwoch de Moien, wei d’Presse och, eng Féierung duerch d’Reim vum Centre médico-social. Hei kommen d’Flüchtlingen hinn, fir ee Gesondheetscheck maachen ze loossen.

Eent vun den Objektiver vun deenen Tester ass et, ustiechend Krankheeten z’erkennen a rauszefannen, dass se keng Gefor duerstellen fir d'ëffentlech Gesondheet, sou den Dokter Pierre Weicherding vun der Inspection sanitaire. Déi meescht Leit sinn awer bei gudder Gesondheet, ob se Krankheetserreger a sech hunn, gesäit een do net, dowéinst och d'Tester.

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© Lynn Cruchten / RTL

Ma wei eng Tester erwaart muss ee Flüchtling erwaarden?

Et geet eng Röntgen vun de Longe gemaach, et ginn Hauttester, gemaach bei Kanner, haaptsächlech fir Tuberkulos ze sichen. Da ginn och nach Bluttanalyse oder och Stullgangprouwe gemaach, och fir Krankheetserreger ze sichen.

Donieft kënnen d’Migranten decidéieren op si geimpft wëlle ginn. An dat wëlle quasi 100 Prozent vun de Leit.

D’Gesondheetsversuergung, dat ass ee Mënscherecht, huet de Moien d’Lydia Mutsch ënnerstrach. Dofir sollen d’Flüchtlingen de selwechten Accès dozou kréien wei de Rescht vun de Bierger. Dat ass och an der Charte vun de Grondrechter sou definéiert, da wier et legitim, dass déi medezinesch Prise en charge de Flüchtlingen zougängeg gemaach gëtt.

Nieft dem reng kierperlechen Volet, encadréiert d’Ligue médico-social dann och d’Flüchtlingen, wat de psychologeschen Deel ugeet. D’Leit wiere staark traumatiséiert. Do geet et vun Alpdreem iwwer Depressiounen, bis bei Suizidgedanken. D’Psychiater Juliana D’Alimonte vum Gesondheetsministère huet vu Kanner geschwat, déi Entwécklungsstéierungen an mutistescht Verhalen opweisen. Oder esouguer a Spiller dat, wat se erlieft hunn, zeréckspigelen.

Accueil médico-social et psychologique des demandeurs de protection internationale (DPI)

Communiqué par: ministère de la Santé

Plus personne ne peut fermer les yeux face à l‘actuelle crise humanitaire dramatique – jamais encore depuis la 2e guerre mondiale, autant de personnes au monde n’étaient en fuite – près de 60 millions, dont la moitié sont des enfants.

Accent particulier sur la dimension de la santé dans la migration et appel à la solidarité

Face à la crise migratoire, il incombe en première ligne aux États membres de l’UE de faire preuve de solidarité, a souligné la ministre de la Santé.  «Nous ne devons pas rater l’occasion de coopérer afin de parvenir à une politique de migration solide, responsable, adressant toutes les dimensions de cette crise et respectueuse de nos valeurs communes !».

En effet, l'impact des flux migratoires sur les systèmes de santé des États-membres ne peut être nié. Il est donc nécessaire de prendre en compte la dimension santé de manière adéquate.

«Un demandeur de protection internationale, qui arrive en Europe après un long périple, n’a pas seulement besoin d’un logement, mais également d’une prise en charge sanitaire et médicale adéquate», a déclaré Lydia Mutsch.

La ministre de la Santé a souligné l’importance de l’accès égal des réfugiés et migrants aux systèmes de santé, c’est-à-dire au contrôle médical, à la vaccination et à une prise en charge sanitaire d’urgence. En outre, il convient aussi de renforcer les capacités des infrastructures de soins de santé, afin de pouvoir gérer au mieux les flux de migrants.

Contrôle sanitaire et suivi médical des DPI au Luxembourg

En ce qui concerne l’accueil médico-social et psychologique des DPI au Luxembourg, chaque nouvel arrivant est soumis à un examen médical par le Centre médico-social et par la Division de l’Inspection sanitaire du ministère de la Santé. En cas de besoin, l’OLAI (Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration) organise l’encadrement médical des réfugiés en les aidant à fixer des rendez-vous avec des médecins spécialistes en présence d’un interprète.

Actuellement, une cinquantaine de personnes sont examinées par semaine, voire près de 200 par mois.

«Nos services sont donc bien préparés et peuvent encore accueillir davantage de réfugiés avec les moyens dont nous disposons à ce moment», a expliqué Lydia Mutsch.

Afin d'assurer également à long terme le suivi médical et sanitaire des DPI nouvellement arrivés, la Direction de la santé est autorisée de recruter dès maintenant le personnel en renfort accordé dans le cadre du budget 2016. Elle sera par ailleurs renforcée par deux spécialistes additionnels capables d'assurer le suivi médical et psychologique des arrivants.

Accueil médico-social et psychologique et mission de santé publique

Comme a insisté la ministre de la Santé : «Il me tient à cœur que, d’un côté,  les DPI que nous accueillons, reçoivent les soins de santé dont ils ont besoin, et de l’autre, de pouvoir réduire le risque d’importation de maladies infectieuses à un minimum. La protection de la santé publique est en effet une de nos missions principales».

L’Inspection sanitaire avait démarré en mai 2012, en collaboration avec l’OLAI, le contrôle sanitaire des réfugiés. Ce contrôle consiste à détecter les porteurs éventuels de maladies infectieuses.

En collaboration avec la Ligue médico-sociale, il est procédé au dépistage de problèmes sanitaires. Actuellement le contrôle sanitaire consiste en examen médical, radiographie des poumons, test cutané, prises de sang, examen de selles. Une vaccination est également offerte aux DPI. Ainsi, quasiment toutes les personnes sont ainsi vaccinées à l’entrée sur le territoire national.

Selon le Dr Pierre Weicherding, médecin-chef de la division de l’Inspection sanitaire, «La grande majorité des migrants arrivent dans un très bon état de santé physique. Les examens de dépistage permettent de constater chez petit nombre de ces personnes des agents infectieux, bien que non apparents vers l’extérieur ou non-actifs. Dans ce cas le problème sanitaire est rapidement éliminé et le concerné ne pose plus aucun risque pour la santé publique».

Prise en charge psychologique des demandeurs de protection internationale

Parmi les demandeurs de protection internationale qui arrivent au Grand-Duché, nombre ont été témoin d’actes de violence ou ont fait des expériences traumatisantes. Certains souffrent de problèmes psychiques et ont besoin d’un encadrement psychologique professionnel.

«Nous sommes conscients que notre système de santé actuel n’est pas encore suffisamment préparé à la prise en charge d’un grand nombre de réfugiés qui ont subi des traumatismes psychiques. Néanmoins, nous sommes en train de mettre en place les moyens nécessaires afin de garantir une prise en charge thérapeutique adaptée», explique Dr Juliana D’Alimonte, psychiatre, chef de service (Service d'action socio-thérapeutique, Direction de la santé).

Un premier pas consiste à bien nous renseigner sur les tensions psychiques dont souffrent les concernés afin de pouvoir agir de manière ciblée.