Länner ruffen zu Transitioun fort vu fossillen Energien op
Et wär eng historesch Decisioun, heescht et vun Dubai. Et gouf Standing ovations op der COP28.
Op der Weltklimakonferenz gëtt et en Accord. Et gëtt awer keng kloer Sortie aus Kuel, Gas a Pëtrol, mä eng "Transitioun", en Iwwergang ewech vun de fossillen Energien. Et ass iwweregens den éischte Beschloss vun enger UN-Klimakonferenz, deen d'Zukunft vu fossillen Energie betrëfft.
Déi knapp 200 Länner hunn den Text ugeholl, eng Kompromëssléisung. Déi fossil Energië sollen also "auslafen". Bis 2050 soll ee bei null Emissioune sinn. Am Beschloss steet dran, datt een zu engem "Iwwergang ewech vu fossillen Energieträger an den Energiesystemer, op eng gerecht, geuerdent a fair Weis" soll kommen.
Et wär eng historesch Decisioun, heescht et vun Dubai. Eng éischte Kéier no 30 Joer kéint een elo den Ufank vum Enn vun de fossillen Energien erreechen, sot den EU-Klimakommissär Hoekstra.
U sech sollt d'COP28 schonn en Dënschdeg eriwwer ginn, ma den éischten Entworf, deen déi emiratesch Presidence virgeluecht hat, war bei der breeder Majoritéit vun de Länner net gutt ukomm. Ronn 130 Länner, dorënner d'USA, Brasilien, d'EU a vill vun de klengen Inselstaaten, hate sech géint déi Versioun ausgeschwat. An dëser war just vun enger "Reduktioun" vum Notze vu fossillen Energië riets.
An der Versioun, déi ugeholl gouf, ass awer elo vun engem "klimafrëndlechen Ëmklammen" bis 2030 riets gaangen. Bis dohinner wëll een dann och d'Capacitéite vun den erneierbaren Energië verdräifachen. Bis 2050 wëll een eng weltwäit "Klimaneutralitéit" ustriewen. Och gëtt hei vun "Iwwergangsenergië" geschwat, déi solle sécherstellen, datt d'Leit och mat Energie beliwwert ginn. Erwäänt ass do zum Beispill, datt Äerdgas manner klimaschiedlech wéi Pëtrolsproduite wier oder och, datt een CO2 späichere kéint.
Schreiwes
COP28 à Dubaï – Accord marquant le début de la fin pour les énergies fossiles (13.12.2023)
Communiqué par : ministère de l'Environnement, du Climat et de la Biodiversité
Accord entre les pays signataires de l'accord de Paris marquant le début de la fin pour les énergies fossiles à la COP28 à Dubaï
Ce mercredi, 13 décembre 2023, la 28e conférence des Nations unies sur le changement climatique (Conference of the Parties, COP28), organisée par les Émirats arabes unis à Dubaï, s'est terminée par un accord très encourageant reprenant l'engagement ainsi que la vaste majorité des éléments nécessaires pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés Celsius, en ligne avec les recommandations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
Ensemble avec les délégations des 195 pays cosignataires, la délégation luxembourgeoise, présidée par le ministère de l'Environnement, du Climat et de la Biodiversité, a adopté un accord (Global Stocktake) qui réunit pour la première fois le monde entier autour d'un langage clair concernant la sortie des énergies fossiles, les objectifs mondiaux de réduction des émissions de CO2, la transition vers les énergies renouvelables, l'adaptation aux changements climatiques ainsi que les questions de financement dans les pays les plus exposés auxdits changements. C'est notamment grâce à la détermination et à l'unité de la délégation de l'Union européenne, emmenée par la Présidence espagnole du Conseil de l'UE et par la Commission, et grâce à une coordination étroite avec ses alliés que cet accord historique a été possible. Serge Wilmes souligne: « Ceci est une avancée historique. C'est la première fois que la communauté internationale reconnaît les prémisses de l'accord de Paris sur le climat dans les termes exacts : le réchauffement de 1,5 degré et la neutralité carbone d'ici 2050 ! »
Outre les références concrètes à la sortie des énergies fossiles, au triplement des énergies renouvelables et au dédoublement de l'efficience énergétique, l'un des avancements les plus notables du texte porte sur les suites à donner au premier bilan mondial sous l'accord de Paris.
Dans ce contexte, l'accord reprend de manière explicite la trajectoire de décarbonisation prescrite par le GIEC afin de maintenir le réchauffement de la planète en dessous des 1,5 degrés Celsius, à savoir:
• une réduction de 43% des émissions globales d'ici 2030,
• une réduction de 60% jusqu'à 2040, et
• une neutralité carbone visée pour 2050.
En ligne avec ces objectifs désormais officialisés, la nécessité de financer la transition, y compris le nouvel objectif global quantifié, a été confirmée. Les États membres se sont mis d'accord sur les modalités de fixation du nouvel objectif lors de la prochaine COP29 à Bakou, Azerbaïdjan. Par ailleurs, le nouveau Fonds pour les pertes et dommages a été opérationnalisé à la COP28, et a reçu près de 700 millions d'euros de dons depuis le début de la conférence.
Le président émirien de la COP28, Dr Sultan Al Jaber a parlé dans son discours final d'un «consensus historique E.A.U. (Émirats arabes unis)» notant que tout accord n'est valable que dans la mesure où il est mis en œuvre et portant ainsi le regard sur ce qui suivra à l'échelle mondiale après la COP à Dubaï.
Parallèlement au processus de négociation de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), la délégation luxembourgeoise a également rencontré bon nombre de ses partenaires internationaux dans le cadre d'échanges bilatéraux, donné son support aux jeunes participant.e.s luxembourgeois.es et suivi un programme conférencier soutenu au pavillon représentatif mutualisé entre les pays Benelux et la Banque européenne d'investissement (BEI).