Les États de l’Union européenne seront enfin prêts en 2030 à se défendre selon le concept présenté par la Commission européenne à Bruxelles le 16 octobre 2025. C’est la priorité du moment dans tous les programmes des partis politiques au pouvoir en Union européenne ! Tant pis pour le social et le changement climatique, par exemple.

Mais d’ici 2030 l’impact carbone ne va pas diminuer tel que le promettent les politiciens à tout bout de champ. Surtout ceux qui avaient prédit que les biocarburants allaient apporter une diminution de l’impact carbone. Il s’est avéré hélas que l’impact carbone est pire que celui des combustibles fossiles selon certaines ONG, comme « Transport et Environnement »

De nos jours environ 90 % de la production des biocarburants repose sur des cultures alimentaires. D’ici 2030 cette production devrait monter à 92 %. Or leur empreinte carbone est de 16 % plus élevée que les combustibles fossiles qu’ils remplacent. Le biocarburant n’est pas neutre en carbone, l’on ne fait que relâcher le CO2 qui a été préalablement capturé par les plantes.

Nul ne se préoccupe des effets néfastes indirectement liés à la production des biocarburants, la déforestation en est un. 32 millions d’hectares sont actuellement utilisés en France pour faire pousser la « matière première » nécessaire à la fabrication des biocarburants, c’est-à-dire soja, maïs, blé, etc. Pas étonnant, mais inquiétant que l’on retrouve de plus en plus de résidus de pesticides dans les terres et en mer
Il y a des priorités, le réarmement en est une, la protection de l’environnement n’en fait  apparemment pas partie.