Santé deelt matTiger-Mustik eng éischte Kéier zu Lëtzebuerg nogewisen

RTL Lëtzebuerg
Direkt op zwou Plazen an der Gemeng Réiser gouf eng Populatioun vun der Tiger-Mustik detektéiert.
© ABDESSLAM MIRDASS / AFP

Déi sougenannten Tiger-Mustik gouf eng éischte Kéier hei zu Lëtzebuerg detektéiert, dat mellt d’Santé e Samschdeg de Moien an engem Communiqué. Eng Populatioun vun der Mustik gouf op zwou Plazen an der Gemeng Réiser fonnt. Aktuellen Informatiounen no wier et awer en limitéiert Phänomen.

D’Tiger-Mustik deplacéiert sech nëmme wéineg a beweegt sech an der Reegel just e puer 100 Meter vun der Plaz, wou se op d’Welt koum. An den nächsten Deeg soll d’Situatioun vun de Lëtzebuerger Autoritéiten an der Ënnerstëtzung vun engem Expert op der Plaz evaluéiert ginn.D’Tiger-Mustik kënnt aus den Tropebëscher aus Südostasien an ass duerch hir schwaarz Silhouette mat wäisse Sträifen um Bauch an de Patten ze erkennen. Se ass an der Reegel manner wéi en Zentimeter grouss. Se gouf schonn an aneren europäesche Länner gesinn, allerdéngs ass et déi éischte Kéier, datt d’Tiger-Mustik hei am Land detektéiert gouf.

D’Tiger-Mustik kann tropesch Krankheeten iwwerdroen, muss sech allerdéngs dofir fir d’éischt selwer ustiechen, andeems se d’Blutt vun enger kranker Persoun opgesaugt huet.

De Communiqué vun der Santé

Première apparition du moustique tigre « Aedes albopictus » au Luxembourg (03.09.2022)

Communiqué par : ministère de la Santé

Le ministère de la Santé informe qu’une population du moustique tigre « Aedes albopictus » a été détectée à deux endroits sur le territoire de la Commune de Roeser. Cette première apparition du moustique tigre au Grand-Duché a pu être confirmée par un expert international en la matière.

D’après les informations actuelles, il s’agit d’un phénomène limité. Le moustique tigre se déplace peu et ne parcourt généralement pas plus d’une centaine de mètres autour de son lieu de naissance.

L’utilisation d’insecticides est actuellement à l’étude. Cependant, l’éradication se ferait surtout par l’élimination des habitats potentiels.

Dans les prochains jours, les autorités luxembourgeoises, avec le soutien d’un expert, vont procéder à l’évaluation de la situation sur place, ainsi qu’à la mise en place d’un plan de prévention et d’un système de surveillance et d’éradication.

Carte d’identité

L’Aedes albopictus, communément appelé moustique tigre est un insecte invasif originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est. Le moustique tigre se reconnaît à sa silhouette noire et ses rayures blanches présentes sur l’abdomen et les pattes. Il est généralement de petite taille, moins d’un centimètre.

Le moustique tigre a déjà été détecté dans d’autres pays européens, mais c’est la première fois qu’il a été détecté au Luxembourg.

La carte de la prolifération en Europe du Aedes albopictus peut être consultée sur le site de l’European Centre of Disease Prevention and Control (ECDC) : https://www.ecdc.europa.eu/en/publications-data/aedes-albopictus-current-known-distribution-march-2022

Quels risques présente le moustique tigre ?

Le moustique tigre peut transmettre certaines maladies tropicales. Pour pouvoir transmettre de telles maladies, le moustique doit d’abord lui-même s’infecter en prélevant le sang d’une personne malade. À noter, que la Direction de la santé ne dispose actuellement d’aucun élément permettant de penser que ce soit le cas. Il est néanmoins indiqué de mettre en place des mesures préventives et d’essayer d’éliminer ce moustique.

Contrairement à des moustiques locaux, qui piquent généralement la nuit et à l’intérieur de nos habitations, le moustique tigre pique plutôt le jour, principalement le matin et le soir et il est silencieux.

Pour éviter les piqûres de moustiques, porter des vêtements amples, longs et couvrants et appliquer des répulsifs anti-moustiques restent les mesures de prévention les plus efficaces. Il n’y a pas lieu à traiter les piqûres du moustique tigre différemment de celles des moustiques indigènes.

Comment éviter la prolifération des moustiques chez soi ?

Les moustiques (tigres ou non) pondent leurs œufs en bordure de petits volumes d’eau stagnante, riches en matière organique et dépourvus de prédateurs naturels (gîtes larvaires ou sites de ponte). Ils affectionnent en particulier l’eau qui s’accumule dans les soucoupes, les pots de fleurs, les gouttières bouchées et les vieux pneus. Grâce à leur développement larvaire rapide (de 10 à 20 jours), ils peuvent coloniser des habitats très éphémères. Une vigilance de tous les instants, avec asséchement des eaux stagnantes et élimination de tout objet qui peut devenir un récipient d’eau, est nécessaire pour s’en prémunir.

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