
C’est un terme qu’emploient entre autres les politiciens lors de conférences sur la protection de l’environnement. Or la croissance verte n’a strictement rien à voir avec une politique servant à protéger l’environnement.
La croissance verte est un business. L’OCDE est très explicite à ce sujet. Ce n’est rien d’autre que le droit à polluer en achetant des « green bonds » qui servent à financer des projets verts qui sont catalogués selon leur capacité d’absorption de CO2.
Celui qui outrepasse les normes d’émission de CO2 admises, achète des « green bonds » pour avoir la « conscience polluante tranquille ».
Ce « business vert » est en plein boom car les émissions en CO2 explosent. Or les forêts primaires ne sont pas capables de stocker à l’infini le carbone absorbé. Celui-ci a une durée de vie de 100 ans lorsqu’il est rejeté dans l’atmosphère.
En attendant, les arbres et les forêts sont achetés à bas prix aux pays pauvres pour appartenir finalement à de riches entreprises polluantes qui le cas échéant ne rechignent pas à faire chasser les autochtones de leur territoire. L’Amazonie en est un exemple typique.
La « croissance verte » ne sert au fond qu’à cacher la licence de continuer à polluer. Pourvu que cela rapporte !
Edouard Kutten