
C’est une activité professionnelle dont, à l’ère du numérique, on pouvait croire qu’il s’agit de salariés privilégiés.
Or ce sont les nouveaux « exploités » du système des « intelligences artificielles ». Jusqu’à présent personne ne s’est intéressé à leur sort. Ce qui est « normal » vu que dans ces milieux la présence syndicale n’est pas bien vue. D’ailleurs dans l’actuelle « société du numérique » la lutte sociale fait un peu « Cro-Magnon ».
Les « microworkers » sont au nombre de 266.000 en France selon une récente étude (cf. Figaro-éco 26.05.2019), de par le monde ce marché tourne autour des 213 millions selon le rapport de septembre dernier de l’OIT (Organisation internationale du travail).
Nécessitant une faible qualification, les « microtâches » sont payées « à la pièce » en général. Il va de soi que l’industrie du numérique puise à sa guise et selon ses besoins dans ce « réservoir ».
Car dans le « monde du numérique » les régulations sociales et autres ne font pas urgence.
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