
Alors que l’Eglise catholique au Luxembourg avait promis d’avoir tout entrepris pour empêcher à l’avenir des abus sexuels de la part des membres du clergé, voilà que l’on constate que la violence sexuelle au sein de la « Santa Mater Catholica » n’a pas disparu. L’archevêque s’est excusé (01.03.2019) pour ces nouveaux abus, mais pas question de « mea culpa ».
L’Eglise catholique est, comme si souvent dans ces errements, redevenue la victime de la « main du mal » selon les propos du pape (24.02.2019). La plus facile des excuses lorsqu’on ne veut pas assumer sa responsabilité. Par contre, quant aux guerres religieuses, aux croisades meurtrières, à l’inquisition et à la colonisation forcée, elles portent l’empreinte de la « main divine ».
En attendant, la « main de Satan » continue à être bien baladeuse. En France, trois hommes accusent l’ambassadeur du Vatican en France, Luigi Ventura, (cf. Libération 28.02.2019) d’agressions sexuelles. Or, Ventura est doublement protégé, par l’immunité diplomatique d’une part et par la politique de l’Omerta de l’Eglise de l’autre.
Paris et le Vatican trouveront une solution « diplomatique », et la « main de Satan » pourra continuer à s’adonner à ses jeux lubriques.
Edouard Kutten