
Le premier geste de solidarité nationale après la tornade du 9 août 2019 fut d’allouer 100 millions d’euros par l’Etat luxembourgeois aux assurances pour leur permettre de faire face à leurs obligations. Or les assurances ont toutes des réassureurs qui prennent le relais lorsque les dégâts dépassent un certain montant.
Bien que les catastrophes naturelles, par exemple, deviennent de plus en plus fréquentes, violentes et coûteuses, selon le réassureur allemand « Munich Re », les réassureurs arrivent néanmoins à faire face. Il faut savoir que le secteur a recours aux capitaux alternatifs. Ce sont des obligations qui permettent de transférer les risques liés aux grandes catastrophes naturelles des réassureurs sur les marchés financiers. C’est-à-dire au niveau boursier l’on fait de la « spéculation sur les catastrophes ».
Les hausses tarifaires ont déjà eu lieu en Floride et au Japon. Cette hausse permet aux réassureurs d’améliorer leur rentabilité (cf. Figaro-éco, 08.09.2019). Et l’on est déjà en train de préparer un nouveau terrain d’action, les pays émergents sous-assurés.
C’est vraiment « réassurant ». Les actionnaires des assurances peuvent jubiler !
Edouard Kutten