
Ceci vaut aussi pour la BCE (Banque Centrale Européenne) qui fut jusqu’à novembre 2019 sous la présidence de M. Draghi. L’on certifie à « Super Mario » (cf. Figaro-éco, 18.11.2019) un dialogue bien huilé avec les milieux financiers.
Mais il y a quelques non-dits. L’on ne veut pas révéler jusqu’à quel point l’indépendance de la BCE est hypothéquée vis-à-vis des marchés de « l’argent gratuit ». C. Lagarde, qui a succédé à Draghi, s’est contentée de dire de faire « tout ce qui est nécessaire pour sauver l’euro » (cf. Figaro, 18.11.2019).
Tiens donc, aurait-on caché aux citoyens de l’Union européenne que l’euro était mal en point ? Apparemment ! Le 28.05 2019 R. Goebbels, ancien ministre luxembourgeois, avait dit sur RTL que Draghi avait sauvé l’euro !
En effet, l’autoproclamée complexité de la politique monétaire a servi à cacher une politique spéculative à haut risque pratiquée au nom du profit.
Un « euro faible » ou un « euro fort » ne change rien à la donne. Le capitalisme de marché ne se nourrit pas seulement des inégalités sociales, mais il continue à les creuser. Les explosions sociales de par l’Union européenne ne sont pas les fruits du hasard !
Edouard Kutten